1 / La sculpture
• Montage d’une structure rigide en fil métallique
• Habillage de cette structure d’un matériau permettant de sculpter (terre, plâtre ou n’importe quel matériau).
Photos : 1, 2, 3

2 / Le moule en silicone
Le silicone liquide, mélangé avec un catalyseur permet d’obtenir un tirage négatif parfait du modèle original.
Ce moule en silicone flexible est maintenu par une chape rigide en plâtre ou en résine.
Ce moule terminé permettra d’effectuer un (pièce unique) ou plusieurs (dans le cas de bronzes numérotés :
8 + 4 exemplaires d’artiste et dans le cas de tirages en série : plus de 12 exemplaires) tirages en cire perdue.
Photos : 4, 5

3 / Le modèle en cire perdue
De fines couches de cire synthétique fondue sont appliquées au pinceau dans chaque partie du moule puis coulée
de cire dans le moule assemblé permettant de joindre ses différentes parties.
Ceci permet d’obtenir une copie positive avec une épaisseur de 3 à 4 mm.
Photo : 6

4 / La correction du tirage en cire
Elimination des bavures de cire et correction de la ligne de jonction provenant de l’assemblage des différentes
parties du moule (un décalage peut parfois survenir).
La cire est soigneusement retravaillée, jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement semblable au modèle original.
Photos : 7, 8

5 / Le système d’alimentation
Ensuite seront installés sur ce modèle en cire corrigé des jets ou canaux et un entonnoir.
Ce système d’alimentation permettra au métal de remplir le moule.
Photo : 9

6/ La carapace en céramique
Une matière céramique est appliquée autour du modèle en cire pourvu du réseau de jets.
Un premier trempage dans un agent de liaison réfractaire, suivi d’un saupoudrage d’une couche de grains de sables
très fins et traités permet de reprendre aisément tout les détails. Couche après couche, une carapace ou coquille
est formée aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de la sculpture.
Photo : 10

7 / La fonte de la cire
En plaçant le moule en céramique au four, toute la cire va être évacuée par l’entonnoir. La cuisson donne également
une plus grande résistance à la coquille.

8 / La coulée
L’extraction de toute la cire hors du moule a créé un vide d’une épaisseur de 3 à 4 mm qui a pris exactement
l’emprunte du modèle en cire et donc de la sculpture. Cet espace vide est rempli de bronze par l’entonnoir et le système
d’alimentation. Le bronze est fondu à une température d’à peu près 1130°C.

9 / Le démoulage
Après le refroidissement du métal, le moule est enlevé, détruit. Ensuite la sculpture est dégagée de son réseau de jets.

10 / La ciselure
A ce stade, l’œuvre est soudée, limée, ciselée, poncée à certains endroits, là où persistent des traces de jets et quelques
imperfections dues au procédé de coulage ; ceci afin de rétablir l’œuvre à son état d’origine.
Photos : 11, 12

11 / Le sablage
Avant d’être patiné, le bronze subit un traitement par projection de sable extrêmement fin pour le nettoyer
de toute salissure (traces de graisse, notamment des doigts) et permettre au métal de bien réagir de façon
homogène à la patine.
Photos : 13, 14

12 / La patine
La patine est obtenue en chauffant la pièce et en appliquant des produits chimiques qui détermineront
la couleur. Celle ci sera protégée par une couche de cire.
Photo : 15